Dans mon éditorial de la dernière édition du Journal l’entrepreneur général, je vous expliquais que le Bureau des soumissions déposées du Québec fera prochainement l’objet d’une réforme qui est maintenant amorcée.
Tel que promis, le gouvernement a débuté cet automne des rencontres avec les parties prenantes afin de mettre en œuvre les recommandations du rapport du comité de suivi du BSDQ qui dormait sur les tablettes depuis quelques années déjà. Le 11 décembre, le gouvernement a rencontré le BSDQ pour présenter les recommandations, en indiquant qu’il avait l’intention de les appliquer. Une semaine plus tard, soit le 18 décembre, le gouvernement a rencontré les représentants de la CEGQ pour présenter les recommandations. Si toutes les recommandations sont appliquées, ce sera la fin du BSDQ tel que nous l’avons toujours connu, et il fera place à un organisme plus équitable.
Selon le rapport de recommandations que nous a présenté le gouvernement en décembre, les activités et la gouvernance du BSDQ doivent faire l’objet de certaines améliorations de manière à rapprocher le système du BSDQ des principes des cadres normatifs des contrats publics et à le rendre plus équitable a l’égard de toute les parties impliquées. Le gouvernement a retenu les recommandations et fait le choix d’un BSDQ où l’imputabilité, la reddition de comptes, la légitimité, l’intégrité, l’équité, la transparence, l’accessibilité, la concurrence et les meilleurs prix seront mis de l’avant.
La première recommandation du rapport propose la création d’un comité de suivi permanent composé de représentants du gouvernement et de l’industrie. Cette instance permettra de travailler à l’amélioration continue du BSDQ. Le BSDQ a déjà indiqué dans un communiqué qu’il collaborera aux travaux. La CEGQ a manifesté son intérêt à participer au comité aussi et les autorités ont assuré que la CEGQ aurait sa place.
Certes, le processus fut long pour en arriver là. L’arrivée d’un nouveau gouvernement y est pour quelque chose, il faut croire. Il fallait prendre soin de faire les choses dans le calme et sans précipitation pour permettre à toutes les parties prenantes d’apporter leur point de vue qu’ils soient entrepreneurs généraux, entrepreneurs spécialisé ou donneurs d’ouvrages.
En tant que membres de la CEGQ, nous devons nous réjouir que ce dossier trouve enfin une voie de passage, et le vrai travail peut enfin commencer.
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Par M. Eric Côté / Président-directeur général de la Corporation des entrepreneurs généraux du Québec