Chroniques

La CEGQ publie de nombreuses chroniques dans son Journal de l'entrepreneur général, parfois écrites à l'interne mais aussi par des collaborateurs à l'externe.

Le succès n'est pas final, l'échec n'est pas fatal, c'est le courage de continuer qui compte

Tant qu’à être dans les anniversaires j’en profite pour souligner qu’il a 4 ans je prenais la direction de la CEGQ.

Dire que je savais ce qui m’attendait, est un peu exagéré. J’étais un peu candide, mais heureusement très déterminé.

Changer de travail est toujours une source de stress, mais diriger une équipe et une association comme la CEGQ en 2017 a représenté tout un défi professionnel, et je suis habituellement quelqu’un qui carbure au défi. J’ai été bien servi.

Vos encouragements, vos remerciements, quand on a pu régler un dossier ou faire avancer des choses, sont grandement appréciés. Nos ressources ne sont pas ceux des autres associations, mais nous trouvons moyens de vous rendre service et vous êtes revenu à chaque année en renouvellement votre adhésion et ce même en pleine pandémie.

Je souligne au passage, le soutien des membres du conseil d’administration et tout particulièrement des 3 présidents (Fouad Geara, Pierre Boisvert et Mélissa Robitaille). Votre soutien, votre écoute, vos conseils et enfin votre confiance à mon égard comme PDG de votre corporation m’ont été très précieux.

Je suis fier du travail accomplit, la CEGQ est maintenant plus visible, plus solide et plus utile pour ses membres. Je n’aurais pu y arriver sans le soutien de mon équipe engagée. Mais force est de constater que rien ne doit être tenu pour acquis et les succès sont bien éphémères. J’ai rapidement fait le constat que plus la corporation progressait, plus les membres en demandent davantage.

Comme le disait bien Winston Churchill: « Le succès n’est pas final, l’échec n’est pas fatal, c’est le courage de continuer qui compte. »

Vous pouvez compter sur moi.

Clause d’indexation des prix des matériaux à la SQI: trop peu trop tard ?

La Société québécoise des infrastructures dévoilait au mois de novembre, un processus de clauses d’ajustement des prix des matériaux dans ses appels d’offres, et ce, afin de minimiser les effets de l’hyperinflation.

Rappelons que ses clauses ont été mises en place à la suite des nombreuses interventions des associations patronales, CEGQ, ACQ et APECQ. Celles-ci étaient confrontées aux appels répétés de leurs membres, découragés par la rareté des matériaux causée par la perturbation des chaînes d’approvisionnement provoquée, par la pandémie, mais surtout, par les augmentations significatives entraînées par la relance économique partout en Amérique.

D’ailleurs, un mot sur la perturbation des chaînes d’approvisionnement, une situation inusitée et peu connue des entrepreneurs avant la pandémie et qui a eu pour conséquence, outre la rareté des matériaux, de provoquer un transfert des risques trop important sur leurs épaules. Les répercussions ont été importantes notamment, l’obligation d’absorber des hausses de prix sans droit de compensation et aussi des augmentations majeures du prix indiqué sur des soumissions. En fait, la situation était rendue tellement grave que certains donneurs d’ouvrage ont même annulé des appels d’offres.

Donc, tout l’été, les trois associations ont pris part à des travaux exploratoires avec la SQI et Statistiques Canada pour identifier des indicateurs fiables afin d’évaluer la valeur réelle du prix des matériaux et en arriver à établir des clauses de compensation de l’hyperinflation. Celles-ci ont pour objectif de réduire les risques pour les entrepreneurs, confrontés à la volatilité et l’imprévisibilité des prix des matériaux subies par l’industrie depuis maintenant 20 mois.

Nous sommes en attente de la SQI, car les appels d’offres avec les nouvelles clauses n’ont toujours pas été lancés. Est-ce que ce sera trop peu, trop tard ?

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