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Mise sur pause de projets scolaires : la CEGQ déplore un manque de prévisibilité

La Corporation des entrepreneurs généraux du Québec (CEGQ) s’inquiète de la suspension temporaire de près d’une centaine de projets de construction et d’agrandissement d’écoles annoncée récemment par le gouvernement du Québec. Dans un article publié le 20 mai dans Le Devoir, la CEGQ dénonce une approche à courte vue qui nuit à la planification, fragilise l’industrie de la construction et compromet l’entretien des infrastructures publiques.

Ces arrêts soudains entraînent des retards majeurs, sèment l’incertitude chez les professionnels déjà mobilisés — architectes, ingénieurs, entrepreneurs — et désorganisent l’ensemble de la chaîne de production.

« Quand on ferme et on ouvre le robinet sur le flot des projets, on peut avoir l’impression qu’on gagne du temps et qu’on économise, mais dans les faits, le déficit d’entretien des bâtiments existants continue de grandir. Et plus on attend, plus les travaux à faire seront importants et la facture sera plus élevée », affirme Eric Côté, président-directeur général de la CEGQ.

La CEGQ rappelle que couper puis relancer les investissements publics de manière imprévisible crée des cycles de surchauffe, fait grimper les coûts et nuit à l’efficacité du système. « Ce ne sont pas de vraies économies : c’est simplement reporter les dépenses à plus tard, souvent à un prix plus élevé », ajoute-t-il.

L’organisation insiste sur l’importance d’une planification stable et cohérente, essentielle pour assurer la qualité des infrastructures et répondre aux besoins des citoyens.
 

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